Le monde de l’invisible

... Avec le temps qui passe... les regards s'envolent...

D’un pas léger elle avance
Belle libellule qui danse
Insouciante et pourtant
Elle sent ces regards de printemps

Tel un Apache des grandes plaines
Elle porte les signes des plus belles
Et comme le combat pour leurs terres
Elle lutte en vain contre l’éphémère

Le monde de l’invisible l’attire 
Où sont ces regards insolents
Le monde de l’invisible l’attire
Envolées les flèches  la désirant
Le monde de l’invisible l’attire
Et elle s’efface dans les Sables du temps

Et ces yeux gourmands scrutant ses gestes
Qui hier parcouraient ses contours
Font aujourd’hui tours et détours
En quête d’autres vues célestes 

Quand elle prend ses quartiers d’hiver
la lumière s’étiole tout en douceur
Et les champs se couvrant de givre 
Ils fuient comme les grands migrateurs 
Le monde de l’invisible l’attire

Où sont ces regards insolents
Le monde de l’invisible l’attire
Envolées les flèches la désirant
Le monde de l’invisible l’attire
Et elle s’efface dans les Sables du temps

Et lors de ses longues nuits d’été  
Où les étoiles sont plus brillantes 
Elle revoit ses belles nonchalantes 
Entourées de regards de leur temps  

Tournez aiguilles, passez saisons 
L’ivresse ne dépend pas du flacon
Et tout au bout de l’horizon
Restent à jamais ces doux frissons 

Le monde de l’invisible l’attire 
Où sont ces regards insistants
Le monde de l’invisible l’attire
Egarées  les flèches  la désirant
Le monde de l’invisible l’attire
Et elle s’efface dans les Sables du temps

Le monde de l’invisible l’attire
Où sont ces regards insistants
Le monde de l’invisible l’attire
Egarées les flèches  la transperçant
Le monde de l’invisible l’attire
Et elle disparait dans les Sables du temps

Paroles & Musique Philgi/Arrangements Stéphane Bonacci